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Marilyn Cover Girl
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6 février 2025

15/09/1954 : Marilyn rencontre Gina

 

15/09/1954 : Marilyn rencontre Gina

 

Dans un article intitulé "Le jour où j'ai rencontré Marilyn Monroe, l'actrice italienne Gina Lollobrigida a raconté au journaliste français Henri-Jean Servat pour le magazine Paris-Match les dessous de sa rencontre avec Marilyn Monroe. Alors que cette dernière s’apprêtait à tourner la célèbre scène du métro dans le film 7 ans de réflexion de Billy Wilder en septembre 1954, Gina raconte que l'attaché de presse qu'on lui avait attribué à l'époque, Rupert Allan, qui se trouvait être également l'attaché de presse de Marilyn, proposa à Gina une rencontre avec Marilyn.  

Extraits  : " D'abord, je la trouvais très belle et très douée et je n'étais pas jalouse d'un soleil aussi éblouissant.  Je donnais immédiatement mon accord pour cette rencontre. " ... 

" Il y avait d'importantes forces de police pour canaliser la foule et empêcher le déclenchement d'une émeute. On me guida, derrière les barrières, jusqu'au premier rang de la foule déchainée et j’assistai ainsi en direct à la mise en boite des prises de la célèbre séquence de la robe soulevée par un courant d'air chaud sur la bouche de métro. Marilyn irradiait et semblait prendre beaucoup de plaisir à tourner cette séquence sous le regard de milliers de gens qui l'adulaient. Lorsque Billy Wilder fit arrêter le tournage, Rupert Allan me conduisit jusqu'à Marilyn qui portait encore la petite robe blanche plissée qu'elle a rendue immortelle. Par un curieux hasard, je portais moi aussi une robe blanche, presque identique à la sienne. En me tendant la main, elle me fit un sourire du fond du cœur et je lui rendis la pareille. Nous restâmes un long moment en tête à tête. Je me souviens que nous avons parlé de films, de Hollywood, de nos robes. Tout de suite nous nous sommes senties comme deux femmes, pas comme deux stars concurrentes. Elle m'épata totalement car elle n'avait rien de la créature triomphante et arrogante que beaucoup auraient pu imaginer.  Elle me paraissait timide à l'extrême et me parlait d'une petite voix étouffée à peine perceptible. Elle se tenait sur la réserve et ne cherchait nullement à m'éblouir ou à m'écraser de sa superbe.  J'ai  été bouleversée par sa manière de faire et sa retenue à mon égard. Lorsqu'un journaliste de la fox voulu prendre un cliché de nous deux, elle acquiesça, mais le pria de me demander mon avis. Nous nous embrassâmes en nous promettant de nous revoir au plus vite. Le soir même, elle est venue à une petite réception que mon agent organisait dans le salon de cinéma le trans-lux. Il n'y avait cette fois, pas de photographe et j'ai été très touchée qu'elle vienne pour moi, sans souci de publicité. J'étais totalement conquise, et par la suite, j'ai été ravie d'être appelée à mon tour "la Monroe italienne". Plus tard quand j'ai travaillé à Hollywood, j'ai revu Marilyn. C'était la fin de son aventure avec Montand. Elle était très amoureuse de lui et fut très malheureuse-elle me le confia- lorsqu'il l'abandonna. Je me rappelle qu'elle vint me voir un soir à une réception chez moi et, tandis que tous les hommes présents rêvaient de l'approcher, elle restait seule. Elle finit par s'enfuir comme un oiseau solitaire. Il y a quelques années, encore émue par cette femme délicate et lumineuse, j'ai réalisé une sculpture en son souvenir. Je l'ai imaginée la nuit de son départ, dans les draps de son lit, sa chevelure répandue sur l'oreiller et sa main crispée sur son téléphone. J'ai  voulu restituer l'image qu'elle m'a laissée, cette d'une créature fragile et perdue."

 

Photos de cette rencontre : Nick de Morgoli. 

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In an article entitled "The day I met Marilyn Monroe, the Italian actress Gina Lollobrigida told the French journalist Henri-Jean Servat for the magazine Paris-Match the underworld of her meeting with Marilyn Monroe. As the latter was preparing to shoot the famous subway scene in Billy Wilder’s film The seven year itch in September 1954, Gina recounts that the press secretary who had been assigned to her at the time, Rupert Allan, who happened to be also the press secretary of Marilyn, proposed to Gina a meeting with Marilyn.

Excerpts : " First, I found her very beautiful and very talented and I was not jealous of a sun so dazzling. I immediately agreed to this meeting. "... 

" There were large police forces to channel the crowd and prevent a riot from starting. They guided me, behind the barriers, to the front row of the madding crowd and I thus assisted live in the box-making of the famous sequence of the dress raised by a warm air current on the subway. Marilyn was radiant and seemed to take a lot of pleasure in filming this sequence under the gaze of thousands of people who were adulating her. When Billy Wilder had the shooting stopped, Rupert Allan led me to Marilyn who was still wearing her little white pleated dress that she made immortal. By a curious coincidence, I was also wearing a white dress, almost identical to hers. As she held out her hand, she gave me a heartfelt smile and I returned the favor. We remained alone for a long time. I remember we talked about movies, Hollywood, our dresses. Immediately we felt like two women, not like two competing stars. She totally nailed me because she had nothing of the triumphant and arrogant creature that many could have imagined.  She seemed timid to the extreme and spoke to me with a small muffled voice barely perceptible. She stood on the reserve and did not seek to dazzle me or crush me with her superb.  I was upset by his manner and restraint towards me. When a reporter from the fox wanted to take a picture of us, she nodded but begged him to ask my opinion. We kissed each other, promising to see each other again as soon as possible. That evening, she came to a small reception my agent was organizing in the cinema room the trans-lux. There was no photographer this time and I was very touched that she came for me, without any publicity. I was totally conquered, and afterwards, I was delighted to be called "the Italian Monroe". Later when I worked in Hollywood, I saw Marilyn again. It was the end of her adventure with Montand. She was very much in love with him and was very unhappy, she confided to me, when he left her. I remember that she came to see me one evening at a reception at my house and, while all the men present dreamed of approaching her, she remained alone. She eventually runs away like a lonely bird. A few years ago, still moved by this delicate and luminous woman, I made a sculpture in her memory. I imagined her the night she left, in the sheets of her bed, her hair strewn on the pillow and her hand crisped on her phone. I wanted to restore the image she left me, that of a fragile and lost creature."

 

Photos of this meeting: Nick de Morgoli. 

 

Les magazines (par ordre de parution) 

 

24/09/1954 Cine radio actualidad- Uruguay

 

26/09/1954 Le petit journal- Canada

 

12/10/1954 Billed bladet- Danemark- back-cover

 

1954 Sorrisi e canzoni- Italie- back-cover

 

1955 Ola ! Portugal- back-cover

 

1955 Spick- Usa- back-cover
08/1955 Bergmal -Islande (magazine très rare / very rare magazine)

 

1956 Bunk-back-cover- Usa

 

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